Ces derniers mois ont été propices à la rencontre avec de nombreux amis et clients chirurgiens-dentistes. Voilà maintenant 12 ans que j’ai le plaisir d’accompagner des grands professionnels et nous apprenons toujours. Après avoir échangé avec un grand nombre d’entre vous, je peux témoigner que votre point commun fort est l’appétence à se développer techniquement au mieux sur l’ensemble des sujets de l’art dentaire. Cela va de l’hypnose à la chirurgie guidée en passant par bien d’autres sujets. Tous les sujets qui permettent de se spécialiser ou tout simplement se professionnaliser sont abordés. Etonnamment Il n’y a qu’un sujet qui semble être mis de côté : les relations interpersonnelles. Les relations interpersonnelles sont la cléLes relations interpersonnelles sont pourtant la clé de succès à la fois de la gestion d’un cabinet et de la relation patient. C’est de plus le sujet sur lequel le manque est le plus important, car tous les cursus universitaires et les formations sont inadaptées voire inexistantes sur cet aspect. La communication interpersonnelle est un point d’amélioration et de performance, à la fois dans l’ambiance d’un cabinet et de ses résultats. L’erreur à ne surtout pas commettre serait d’assimiler la communication avec ses patients, à de la manipulation. Rien n’est plus faux. Un patient ne peut pas tout savoir ni tout comprendre, et souvent la forme pour lui expliquer son besoin est la seule chose qui manque. Dans ce domaine comme dans tous les domaines techniques, la maitrise de basiques est incontournable. Impacts sur la patientèleNous voyons d’ailleurs les conséquences immédiates de lacunes en relation interpersonnelle, surtout pour des plans de traitement avec reste à charge important. Dans ces cas relativement courant, le comportement du patient change, il devient plus « réactif ». J’ai assisté à certains de ces entretiens et fait le constat d’un manque de maitrise de la part du dentiste qui reste sur un terrain « rationnel » alors que son patient est passé dans l’émotionnel. Tout ça s’apprend mais ne s’invente pas sur le moment. Les conséquences le plus graves sont souvent pour des patients nécessitant une reconstruction lourde, qui pourrait améliorer leur santé. Ils ont dans ce cas profondément besoin que leur dentiste les accompagne, pourtant ils ne se décideront pas. Statistiquement, nous constatons sur les plans de traitement lourds des défections allant de 40 à 65%, ce qui est complètement évitable, car si l’argent peut être le frein dans 25% des cas, il n’explique pas des taux de refus aussi élevés. Rassurer et convaincrePour illustration il n’est pas rare qu’après avoir retravaillé des plans de traitement avec mes chirurgiens-dentistes nous ayons réussi collectivement à convaincre des patients de se soigner alors que le client chirurgien-dentiste lui-même était persuadé que cela ne se ferait pas. Or les basiques en matière de communication sont simples, ils sont les fondements même d’une bonne relation patient soignant, vous les appliquez d’ailleurs déjà en partie, si vous pratiquez l’hypnose. En conclusion:Il faut remettre l’humain au centre de la relation, mieux comprendre les raisons pour lesquelles il vient vous consulter, l’aider à structurer, synthétiser sa demande afin de vous mettre d’accord ensemble sur la solution adéquate, rien de sorcier dans tout cela, mais qui oblige tout de même à repenser la relation surtout lorsque qu’une reconstruction lourde se profile. Ceci est une spécialisation qui est justement notre métier et notre expérience depuis de nombreuses année. Ce que disent nos clientsVoici quelques témoignages de dentistes avec lesquels j’ai déjà travaillé :
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AuteurJean-Paul MONTEL Archives
Septembre 2023
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